15 juin 2015

L'Islande, Creuse de l'Atlantique

Goðan daginn à toutes et tous !  
- y compris à vous, mes chers amis Creusois, sans rancune !
Île de Viðey, baie de Reykjavík (13 juin 2015) - crédit : Nicolas Martinez

Hé oui, voilà qu'après plusieurs longs mois d'absence, Môssieur consent enfin à refaire surface. Oui seulement voilà, il s'avère en fait que ce qui pour vous représente peut être une longue période est passée en un éclair du point de vue de vôtre serviteur (ça, c'est moi). 

Le temps, est une notion relative, comme tant d'autres choses (-"Tout", me souffle un certain Albert), et il a pour particularité de filer plus vite que la lumière (-"Nein, nein, nein !") à partir du moment o
ù le produit des densités d'évènements et d'activité dépasse... l'entendement. Et je peux vous garantir qu'à ce niveau, je n'ai vraiment pas eu le temps de m'ennuyer. Ni de souffler à vrai dire.

A plus, Göteborg ! - crédit Nicolas Martinez, qui d'autre ?

Enfin, voyez plutôt : alors que je vous quittais à la mi-février sur la petite visite insouciante d'un monument au rôle majeur dans l'histoire scandinave, au cœur du Bohuslän, la région de Göteborg en Suède, voilà que vous me retrouvez (Facon de parler, je suis présentement sur Reykjavík) à prėsent au sein d'un ranch isolé, en retrait de la petite bourgade de Hveragerði, dans la partie sud de l'Islande (Suðurlandi), à près de 2000 kilomètres de là à vol d'oiseau . Remarquez, à nage de poisson ou de sous-marin nucléaire russe, ça marche aussi, dans le cas présent... Le fait est que j'ai, une fois n'est pas coûtume, à nouveau pris un nouveau départ, cette fois, en partie par nécessité aux vues des évènements fâcheux qui on marqué mon existence ces derniers mois, depuis le jour même de mon retour sur le "continent scandinave", journée de grande infortune qui avait pourtant causé/permis mon passage dans 4 pays nordiques en moins de 24 heures pour la première (et derniere) fois de ma vie.

L'Islande, qui porte si bien son nom (mai 2015) - crédit : Nicolas Martinez
Retour en Islande, donc, qui devient, comme la fois d'avant, mon refuge, mon lieu d'exil. Bon, à choisir, ca vaut toujours mieux que Saint Hélène. Pour ce qui est du climat, je suppose que même si l'hiver est parfois aussi déprimant qu'une défaite à Waterloo par jour, voilà qu'il a à présent laissé place au fameux été islandais, nous laissant ainsi environ 2 mois de répis, et, avec un peu de chance, une température dépassant allègrement parfois les 10 degrés (celsius)... 
"... [E]t encore, ils auraient pû choisir l'Islande !" - Napoléon B., 1822
Enfin, 10 degrés ou pas, c'est un fait, le pays reste hautement photogénique, magnifique en toute saison et tiens, je réalise que le temps de mon hibernation après cet hiver que l'on aurait cru sans fin. Alors, hop, un coup de dégivrage du blog et c'est reparti !

À bientôt pour des articles toujours plus frais, malgré le redoux !

/Nicolas