Je ne vous ai pas habitué à tant d'activité depuis bien longtemps déjà, mais il semblerait que le temps soit venu pour une reprise d'activité ? A suivre, je n'en sais pas plus que vous pour l'instant !
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Des icebergs à Paris (03/12/2015 crédits : Nicolas Martinez) |
Ça s'est passé hier, sur la place du très
fameux Panthéon, un des monuments les plus prestigieux de la très
tranquille Rive Gauche de Paris, jusqu'à il y a peu, mon lieu de résidence qui
s'est révélé provisoire, puisque j'ai à présent migré à l'extrême nord de la
ville intra-muros (Rive Droite).
Bien sûr l'oeuvre, consistant de 12 blocs
de glace placés en cercle, issus d'un iceberg détaché au large de la ville de
Nuuk, capitale du Groenland, et rapportés par l'artiste Dano-islandais Olafur
Eliasson, s'inscrit dans le contexte actuel, à savoir la Conférence de Paris de 2015 sur le
changement climatique (#COP21), un des sommets mondiaux majeurs de ces
dernières années. Et ce, dans le but de sensibiliser le monde sur le
danger que représente la fonte des glaces polaires.
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12 morceaux d'un iceberg groenlandais à Paris (crédits : Nicolas Martinez) |
En effet, elle se fixe comme objectif d'arriver à
des accords entre les 198 états membres des nations unies pour la première
fois, dans le but de limiter le réchauffement climatique, dont la
responsabilité humaine n'est plus à prouver. Et ce, après 20 autres sommets
climatiques, dont le climat souvent houleux semblait sans cesse empêcher tout
accord. La première conférence, organisée à Stockholm (en Suède, pour les gens arrivés
sur ce site par hasard) en
1972, d'une importance comparable, avait vu un essor des politiques
environnementales, jusqu'alors anecdotiques dans une grande partie du monde.
Gageons que les accords signés à l'issue de la Conférence de Paris auront une
importance immense sur l'avenir de l'humanité toute entière. Alors, don't mess this up, Obama &
co., comme on dit dans la
langue de Shakespeare, car souvenez vous que
, comme on dit dans la
langue de Newton. Autrement
dit, qui récolte le vent, sème la tempête...

/Nicolas