Île d'Öckerö, dans le Nord de l'archipel de Göteborg (Göteborgs skärgård) credits : Nicolas Martinez |
Celà fait pas loin de six mois... Ett halvår (Une "demi-année", un semestre). Et c'est aussi le moment pour moi de faire une petite rétrospective de mon temps passé à la ville "rosa" du Nord qu'est Göteborg...
Ett halvår déjà, que j'ai fait le pari, improbable, mais réalisable, en théorie du moins, de retenter l'expérience suédoise, deux années entières après avoir quitté le sol du pays, pour raisons de sentiments mitigés, et une impression de ne pas avancer dans la direction souhaitée (Administrativement parlant, entre autre).
Ett halvår, qui a connu son lot imprécédenté de mésaventures et de petites catastrophes du quotidien, faisant de ce temps la période la plus difficile de ma courte vie, et ce, à l'endroit précis où j'avais en toute liberté fait le choix de vivre, étudier.
Ett halvår de petits combats personnels menés dans mon coin, dans Göteborg, une ville que je ne connaissait pas, deuxième ville d'un pays que je ne reconnaissais que peu. Trouver un travail, étudier, trouver un logement stable, manger à sa faim... Réussir tout les exams du semestre, malgré tout !
Ett halvår de défis, de "kamp för livet" ("combat pour la vie"), où pour la toute première fois de ma courte existence, ma réussite était vitale.. Avec, en plein milieu, Jultiden (Noël), le moment de l'années où je fais en sorte, depuis ma naissance, de toujours être présent auprès de ma famille. Jusque cette fois-là, où pour la première fois depuis mon expatriation en Scandinavie, il y a plus de 4 ans de celà, je n'en ai pas la possibilité. Me faisant réaliser d'un coup d'un seul le retournement de situation, l'ironie de ma situation : De désespéré d'avoir dû quitter la Suède jusqu'à il y a peu, voilà que j'en était à présent devenu le captif non consentant.
Ett halvår au bout duquel voilà que j'ai pris conscience que mon atterrissage en terre suédoise, en ligne droite depuis l'Islande, et pour lequel j'avais toutes les raisons de croire qu'il se passerait bien, s'était transformé en atterrissage sous un blizzard sibérien avec 3 des 4 réacteurs en panne. Que me dit alors ma logique, un moment vascillante, à présent à peu près rétablie ? Que dans ces cas-là, un détournement du vol vers un aéroport où le temps est plus propice à un atterrissage d'urgence. D'autant que les réserves de carburant viennent à manquer...
Mais bon, les vols plannés sur 50 nautiques à bord d'un vieux avion cargo tchétchènes, ca me connait apparemment ! Alors, à defaut d'en savoir plus, me voilà bientôt parti pour l'Ouest (De la Scandinavie, bien sûr), où de nouvelles aventures m'attendent, avant d'accomplir un nouveau tour de piste en septembre 2015 : les études n'attendent pas.
Vi syns!
Nicolas
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